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Ce renforcement, qui passe par « le retour à l’unité des Postes et Télécommunications », exige aussi des créations d’emplois. Le collectif budgétaire 1981 en prévoit 49 pour la Vienne. Le recrutement n’a pas tardé et la formation est en cours. FO demande que l’effort soit porté sur les moyens de remplacement (un remplaçant pour quatre postes). Et que la titularisation des auxiliaires – pour laquelle une négociation s’ouvre au plan national – ne se fasse par sur place, c’est-à-dire au détriment du « droit à mutation » (concrètement, que cela ne retarde pas le retour dans la Vienne de nombreux agents qui le souhaitent).

Quant au budget 1982, il prévoit 14 à 15.000 créations de postes, ce que la Fédération juge évidemment positif, tout en observant que viennent s’y greffer les effets de la réduction du temps de travail à 39 heures, le 1^er janvier.

L’étude de la compensation de cette réduction en emplois est en cours. Force Ouvrière a toutefois introduit un vœu adopté par le Conseil supérieur des PTT, renvoyant ce budget au Premier ministre avec lequel elle est en désaccord sur la « pause catégorielle » ; elle suggère une sorte de contrat de législature prévoyant un échéancier pour les réformes catégorielles. Autre point de désaccord : le refus du gouvernement de « pyramider » les emplois créés, ce qui conduirait « à un blocage inévitable des promotions internes ». Enfin FO s’attachera au retour aux PTT de tout ce qui est traité par le privé.

Sur un plan plus local, FO se réjouit que soit revu le dossier du transfert à Niort de la plateforme routière (31 emplois). Les travaux de ce congrès étaient animés par M. Pierre Boda, secrétaire fédéral national, Mme Renée Aucher, secrétaire régionale et M. Alain Berthau.

Photo : Le congrès des PTT FO