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Le syndicat départemental CGT de l’éducation spécialisée de la Vienne communique :

Dans le cadre de leur semaine d’action, des représentants du syndicat départemental CGT de l’éducation spécialisée ont été reçus par M. Barre, directeur départemental des Affaires sanitaires et sociales pour intervenir sur certains points : sur l’abrogation de l’article 16 de la loi d’orientation, qui empêche la libre négociation entre employeurs et salariés ; sur le retard apporté dans la diffusion de la circulaire sur les prix de journée 1982 qui retardera d’autant les réponses et perturbera le fonctionnement des établissements au début de 1982 ; sur la diminution du temps de travail à 38 heures immédiatement ; les besoins en effectifs des établissements ; le manque de certains types d’établissements : ateliers protégés, CAT où les listes d’attente sont longues ; la formation des personnels non spécialisés, ainsi que sur la possibilité de détachements de permanents syndicaux, etc...

Si un souci d’ouverture a été ressenti et si des amorces de réponses ont été faites sur certains points, on doit regretter l’absence de positions précises et immédiates et la référence aux instances nationales qui ne peuvent que laisser les salariés insatisfaits.

Le syndicat CGT a également rencontré M. Duverger, directeur départemental du Travail pour l’alerter sur l’ambigüité entre le système associatif actuel (loi 1901) et le financement public (aide sociale et Sécurité sociale), mais aussi sur la multitude des conventions collectives appliquées dans ce secteur et lui demander d’intervenir pour la mise en place immédiate de la commission mixte, présidée par le ministère du Travail et chargée d’harmoniser les différentes conventions en une convention unique et étendue au secteur social et médico-social.

Le DRASS et la DDT se sont engagés à intervenir auprès des instances nationales pour transmettre ces revendications.

Dans le même temps, des représentants des sections CGT et des salariés des établissements rencontraient les employeurs pour faire avancer leurs revendications.