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Il aura fallu un peu plus d’un an pour trouver une solution acceptable aux problèmes que posait la fermeture de la SFA Renard. Dans un contexte de crise économique généralisée, il n’était pas facile en effet de trouver un industriel disposé à relancer une entreprises qui avait petit à petit perdu pied dans un marché chaque jour plus concurrencé.

Sans qu’il soit possible d’espérer repartir sur les mêmes bases (notamment quant au nombre d’embauches immédiates), il était souhaitable que la qualification professionnelle des 70 licenciés puisse au moins coïncider avec les exigences de la nouvelle production.

L’approche immédiate a donc été délicate et ce n’est qu’au cours de l’été que des espérances raisonnables ont pu être envisagées, lorsque les locaux ont reçu la visite d’un industriel suédois, M. Stromquist.

Au cours de la réunion publique du Conseil municipal demain après-midi, à 18 heures, M. Jean-Pierre David, maire, fera l’historique des démarches et expliquera pourquoi et comment les dernières réticences ont été levées.

Il ne manquera pas de souligner l’appui décisif du ministère de l’Industrie, l’efficace insistance du préfet de région et l’activité du député de la circonscription pour débloquer la situation.

« Le rôle de l’Agence pour l’industrialisation était uniquement de rechercher des candidats et de nous les présenter, nous a déclaré hier M. David. C’est ce qu’elle a fait, mais la décision finale est le résultat d’une négociation entre M. Stormquist et moi-même ».