1118110/11/1981CHATELLERAULT
La situation ne s’est pas améliorée aux établissements de Prémonville (fabrique d’outils tranchants). La direction a fait connaître au dernier comité d’entreprise son intention de réitérer la demande de licenciements qui avait été refusée par la direction du Travail en juillet dernier. Sur un effectif de 56 personnes, 24 seraient concernées au lieu de 28 précédemment. La démarche serait effectuée fin novembre. On sait que déjà le personnel était soumis au chômage partiel (40 heures par mois). Face à cette situation qui ne s’est pas améliorée (bien qu’un cabinet-conseil ait été sollicité) la direction à court de commandes a exposé au personnel un plan en plusieurs points pour assurer la survie de l’entreprise :
- acceptation de 24 licenciements ;
- obtention d’un prêt de 500 .000 F « sans garantie demandée à l’entreprise ».
La direction ne cache pas qu’un dépôt de bilan serait à craindre si ces mesures n’étaient pas acceptées.
Rappelant qu’elle a pris un certain nombre d’initiatives – élaboration d’un dossier économique, rencontre avec les pouvoirs publics, action sur la foire-exposition – la CFDT se dit résolue « à ne pas laisser mourir l’outil de travail ». Elle se mobilise et « mettra tout en œuvre pour empêcher une nouvelle fermeture ». Elle a déjà pris contact avec les pouvoirs publics pour leur faire connaître ses propositions qui sont essentiellement :
- la recherche d’un partenaire qui amènerait des moyens financiers et industriels pour relancer l’entreprise ;
- que de Prémonville entre dans le cadre du plan de relance de la machine-outil, en préparation actuellement et qui devrait sortir fin novembre.
le 11/10/2023 à 11:18
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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