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L’Union locale CFDT s’élève dans un communiqué contre le fait que « depuis plusieurs mois, les intérêts des salariés qui sont contraints d’avoirs recours aux Prud’hommes, sont fréquemment lésés : les règles autoritaires édictées sans consultation des conseillers par le président et le vice-président, en contradiction avec les décisions du bureau administratif, la mauvaise organisation du conseil qui amène de nombreux retards dans les jugements, les attaques portées contre les défenseurs, créent un climat de suspicion préjudiciable aux intérêts des salariés ».

La CFDT demande au conseillers prud’homaux « de rétablir un fonctionnement correct du Conseil qui vise d’abord à concilier les intérêts des parties, puis à juger dans le respect des lois et du mandat qui leur a été confié par les électeurs. En ce sens, les conseillers CFDT viennent d’adresser une protestation véhémente au président et au vice-président du Conseil ».

Cette situation, ajoute la CFDT, « est aggravée par les délais beaucoup trop longs (16 mois actuellement) existant devant la Cour d’appel. Elle ne peut être réglée que par la création de nouveaux postes de magistrats ».