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La section CFDT d’Enectec constate qu’il n’y a pas de création d’emplois dans le groupe « malgré une technologie et un marché favorables dans certaines unités. Pour l’essentiel des établissements, c’est une baisse des effectifs, la systématisation des contrats sans embauche, du chômage partiel, un investissement important en productivité, non créateur d’emplois... ».

Elle considère donc que « l’appel à solidarité du travail par notre patron pour s’assurer la conquête des marchés » est ainsi « à sens unique ». La CFDT souligne que la réduction du temps de travail est « le seul moyen créateur d’emplois aujourd’hui » et réclame : « 35 h hebdomadaires sans perte de salaire, avec embauche équivalente contrôlée par les travailleurs et leurs organisations syndicales ; cinquième semaine de congés payés sans reprise des avantages acquis ; des droits nouveaux pour les travailleurs ».

Constatant que « les négociations avec l’UIMM ne prennent pas en compte la volonté de changement », et que par conséquent « l’assemblée nationale tranchera par une loi dont le contenu peut dépendre de notre mobilisation », la CFDT engage des démarches auprès des élus locaux et s’adresse aux travailleurs du groupe et à leurs syndicats, « en particulier à nos camarades de la CGT avec qui nous avons une plateforme salariale unitaire, pour envisager les actions communes qui semblent bientôt s’imposer ».