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Hier matin, les travailleurs ont repris le chemin des ateliers Gallus, après une interruption de six mois. Selon les responsables CGT locaux et départementaux, ils s’agit-là d’une victoire syndicale : Nous avons accepté de reprendre, estime G. Lucas, secrétaire de la section d’entreprise pour ne pas supprimer les seules chances de l’entreprise de revivre. Mais tout ne nous satisfait pas cependant, notamment la suppression des avantages acquis et le fait que seuls 35 des 160 salariés soient repris. Nous comptons beaucoup dans l’avenir sur les débouchés que pourraient apporter les contrats publics pour renflouer le carnet de commandes ».

Satisfaction mesurée également pour Francis Martin, secrétaire départemental : « Comme chez Renard à Chauvigny, et, à un degré moindre, l’UMD à Naintré, la victoire de Gallus doit être un tremplin pour aller plus loin dans l’embauche.

Elle permet la sauvegarde d’un potentiel industriel et humain, indispensable à la mise en place d’une politique nouvelle tant dans le domaine dentaire que celui de la haute technicité.

Gallus doit être un exemple de la lutte à mener par les travailleurs, les chômeurs et les retraités, a conclu F. Martin. Sans délégation de pouvoir, les travailleurs doivent être les véritables acteurs du changement ».