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La fédération générale agro-alimentaire CFDT de la Vienne considère comme « inadmissible » le fait que la FDSEA, rendant compte de son entretien avec le Ministre, ait indiqué que « les salaires des salariés agricoles ont augmenté de 22 à 29 % en un an, les employeurs ne pouvant plus suivre ».

Elle observe que cette démarche consiste à comparer un seul mois (septembre 80 à septembre 81), alors qu’un exploitant agricole détermine son revenu en retenant un exercice de douze mois (1^er octobre au 30 septembre actuellement) : « dans ces conditions, il apparaît que les charges salariales ont progressé de 17 % à l’indice 100 et de 16 % à l’indice 150… nous sommes loin des 22 à 29 %! ».

La CFDT indique qu’en septembre dernier la valeur des coefficients a été nettement réévaluée « car en l’absence d’accord à la commission paritaire départementale, les indices 100, 115 et 120 se retrouvaient tous en dessous du SMIC, tandis que les indices 125 à 150 demeuraient inchangés depuis six mois... ».

Même si l’augmentation est supérieure à l’indice INSEE, ajoute la CFDT « elle est justifiée pour les ouvriers agricoles qui ne connaissent pratiquement pas d’avancement ou d’ancienneté et quant on sait que la plupart d’entre eux sont classés dans les coefficients 100 à 125, pour lesquels le salaire net moyen aura évolué de 2.125 francs en 1979-80 à 2.500 francs en 1980-81 ».