1121101/12/1981CHATELLERAULT
Suite à la décision de l’inspecteur du Travail
Dans notre édition de samedi nous avons fait état de la décision de l’Inspecteur du Travail de refuser le licenciement de onze travailleurs de Domine « protégés » en raison de leurs mandats électifs. Cela a placé les repreneurs devant le dilemme suivant : ou refuser le compromis auquel les négociations avaient abouti, ou intégrer à l’effectif prévu les onze délégués en question. Les repreneurs mécontents étaient prêts à déclarer forfait. Le syndic Me Munaux a obtenu qu’ils sursoient à leur décision après avoir engagé auprès du Ministre une procédure d’appel.
L’Union locale CGT, dans ce contexte, fait savoir dans un communiqué qu’« elle exige le respect de la décision administrative et demande la réintégration immédiate de ses militants à leur poste de travail ».
Cette décision qui - dit-elle - va dans le sens de la justice sociale, du respect des droits syndicaux à l’entreprise et s’inscrit dans la volonté de changement exprimée par l’ensemble des forces de progrès, se trouvent violemment contestée... », elle ne s’en déclare pas autrement surprise mais n’admet pas que « des salariés viennent se ranger au côté des casseurs de l’économie pour exiger le licenciement de leurs camarades de travail » dont elle cite les noms.
Pour elle cela s’appelle « de la collaboration de classe ».
Enfin elle s’indigne des menaces « de caractère fachisant qui ont été proférées et qui lui paraissent indécentes à une époque où on a voté la loi d’amnistie ».
Elle invite en un premier temps les sections syndicales à intervenir « sous forme de télégramme auprès du préfet, afin d’exiger le respect des décisions administratives et du droit au travail ».
le 18/10/2023 à 16:34
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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