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1122404/12/1981CHATELLERAULT

TROIS URGENCES POUR LA CFDT

Les problèmes de l’emploi dans le Châtelleraudais ont été de nouveau à l’ordre du jour hier après-midi lorsqu’Edith Cresson a reçu une délégation CFDT, conduite par M. Jean-Paul Palluau, à la mairie de Thuré.

Les syndicalistes ont mis l’accent sur trois « urgences » :

L’entreprise de Prémonville tout d'abord où vingt-quatre licenciements ont été annoncés et où l’on craint une cessation de paiement. La situation de l’entreprise explique sans doute ses difficultés, mais il faut y ajouter le fait que l’entreprise n’a pas encore touché les indemnités de chômage partiel qu’elle a versées à ses ouvriers. A ce propos, la CFDT réclame une « décentralisation » de l’argent du chômage partiel pour une utilisation rapide.

En ce qui concerne l’entreprise de travaux électriques, Garczynski et Traploir, la CFDT demande qu’un contrôle soit effectué sur les soumissions de marchés pour les PTT.

Enfin, ISBA (Fabrication d'éléments préfabriqués) où, au cours d’une récente réunion du comité d’établissement, la direction a, selon la CFDT, « clairement affirmé sa volonté de réduire les effectifs d’abord par des mutations au sein du groupe puis par des aides au reclassement extérieur ».

Ces perspectives qui viennent après l’annonce des dix-huit jours de chômage partiel pour les deux tiers du personnel ne séduisent guère la CFDT. Elle se déclare au contraire persuadée que « la direction projette des licenciements sans vouloir le dire ouvertement, ce qui pour elle équivaudrait à condamner l’établissement à une fermeture complète à plus ou moins brève échéance ».

Selon les syndicalistes, il n’y a pas d'autre solution que de moderniser très rapidement l’outil de travail et de « mettre le paquet » au niveau commercial. Et il est bien évident que le refus de la direction de participer ce week-end au deuxième salon de la maison individuelle de Châtellerault ne va pas dans ce sens ».

Avant de se séparer, les syndicalistes CFDT ont aussi évoqué la situation de la SFENA devant Mme Cresson : ils redemandent le maintien de l’entreprise dans le secteur public et souhaitent que l’État joue pleinement son rôle face à une entreprise d’économie mixte en faisant pression pour l’établissement d’un contrat de solidarité.

Mme Edith Cresson a pris bonne note de toutes ces déclarations et promis d’accélérer les procédures en cours pour trouver des solutions.

 

 

le 18/10/2023 à 17:30

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

délégation, emploi, pouvoirs publics

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