CGT

Se connecter

Deux des trois camions blindés de « La Surveillance de l’Ouest n’ont pas quitté leur dépôt hier matin car sept convoyeurs de fonds sur les neuf des effectifs poitevins ont entamé une grève.

Cette action est l’aboutissement d’un mécontentement qui s’intensifiait depuis plusieurs mois. Les revendications sont diverses mais elles portent essentiellement sur la rémunération et les horaires de travail.

Les convoyeurs de « La Surveillance de l’Ouest » sont payés au SMIC avec cette particularité qu’à l’occasion de revalorisations successives des primes ont été intégrées dans le salaire et la base a été ramenée de 180 à 174 heures. Jusqu’à présent la direction dont le siège est à Tours ne s’est pas montrée très disposée à négocier.

C'est pourquoi le personnel de Poitiers - et simultanément celui de Niort - a décidé de durcir sa position. Les convoyeurs syndiqués à titre individuel à la CFDT posent comme première revendication une régularisation de la durée du travail (actuellement la direction ne tient pas compte ni de la préparation des véhicules et du matériel, ni du temps nécessaire pour se rendre du parking à la première banque).

Là-dessus se greffe la demande de révision des rémunérations, différentes primes, notamment une prime de sécurité, etc.

Hier, la direction prenait acte de la grève par un télégramme de sommation de reprise du travail, mais aucune véritable proposition n’était avancée.

De leur côté, les convoyeurs de Poitiers en liaison avec l'Union locale CFDT, effectuaient différentes démarches auprès de l’Inspection du Travail et des pouvoirs publics afin de faire constater la légalité de leur action.