1123910/12/1981CHATELLERAULT
L’on sait qu’il y a quelques semaines, l’Inspecteur du Travail avait refusé le licenciement de onze employés de l’usine de Domine bénéficiant du statut de personnel protégé attaché à leur fonction de représentants du personnel : délégués syndicaux, membres du comité d’entreprise, etc., la majorité appartenant à la CGT et qui devaient dont être réintégrés.
Or la nouvelle direction refusait cette réintégration arguant du fait que la décision n’était pas conforme à l’accord qui avait été précédemment établi lors de la détermination de l’effectif de l’entreprise.
Ainsi que nous l’avions annoncé, la CGT avait mené une action auprès du ministère du Travail pour obtenir le respect de la décision de l’Inspecteur du Travail.
Or, la CGT vient d’apprendre que le ministre du Travail avait fixé à quatre le nombre des employés qui devaient être réintégrés sur onze demandés.
L’Union départementale CGT et le Parti communiste proteste contre cette décision et nous ont fait parvenir les prises de positions suivantes :
Une lettre de Paul Fromonteil au ministre du Travail
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L’UD CGT : « Un faux pas »
Pour sa part, l’Union départementale CGT développe sensiblement les mêmes arguments. Elle note en particulier que « l’exigence des patrons d’Elf-Aquitaine a conduit le gouvernement à faire un faux-pas grave de conséquence pour les travailleurs du Châtelleraudais... » alors que le chômage ne fait que s’aggraver dans le département : près de 18.000 chômeurs (norme BIT au 1er décembre).
L’UD CGT demande également « une entrevue auprès du ministre du Travail ».
le 18/10/2023 à 18:38
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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