1124311/12/1981CHATELLERAULT
Nous avons fait part hier de la première réaction de la CGT à la décision du ministre du Travail autorisant le licenciement de sept des onze représentants du personnel de l’Usine métallurgique de Domine licenciement auquel l’inspecteur du Travail s’était opposé. L’Union départementale estime qu’après cette décision et pour reprendre une formule du président de la République, « il n’est plus tout à fait vrai qu’on ne peut accuser ce gouvernement d’avoir mis des travailleurs au chômage ». Elle la juge en tout cas inacceptable, et a décidé d’y réagir avec vigueur.
La question sera évoquée ce matin lors de la rencontre entre la Confédération et le ministre du Travail, à qui l’UD demande en outre une entrevue « d'urgence ». Elle va par ailleurs adresser une lettre ouverte au patronat local, à la direction d’Elf-Aquitaine et à Mme Edith Cresson, intervenir auprès du Premier ministre, des ministres qui se trouveront à Poitiers la semaine prochaine et des députés.
Enfin, la CGT « appelle tous les travailleurs de la Vienne à effectuer lundi matin un débrayage d’information sur la gravité de cette décision, et engager des démarches en direction du patronat sur les thèmes du droit au travail pour tous et du respect des droits syndicaux ». Elle considère en effet que la décision ministérielle a été « poussée » par le patronat.
Lundi soir, une réunion des militants du Châtelleraudais définira les formes d’action à venir.
le 18/10/2023 à 18:46
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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