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Une action à développer autour des Comités locaux de l’emploi

Après celui de Poitiers en 1978, le troisième congrès des secrétaires des syndicats CFDT de la métallurgie Poitou-Charentes - Limousin s’est tenu samedi au FJT Kennedy, en présence de Bernard Poirier, secrétaire national de la fédération ; Georges Braud, secrétaire régional ; Jean-Pierre Morisset, secrétaire de l’Union régionale interprofessionnelle du Poitou-Charentes. Il s’agissait donc pour une cinquantaine de responsables CFDT, de faire le point de l’action depuis trois ans : celle-ci a porté prioritairement sur les salaires, les conditions de travail et de la vie, l’emploi.

En matière d’emploi, il a été rappelé les actions menées en 1979 chez « Renault Véhicules Industriels » à Limoges. Dans le domaine des salaires, il y a eu conflit aux constructions électriques à Limoges, au garage Brillant à Poitiers, aux chantiers navals de La Rochelle-La Pallice, aux ateliers et bobinages charentais près de Cognac et plus récemment à IFE Angoulême.

Sur les conditions de travail, il y eut des accrocs chez Heuliez à Cerizay.

Les militants ont noté samedi avec satisfaction la progression de la CFDT depuis le début de l’année, notamment en Charente-Maritime (Peugeot, Roto-Diesel à La Rochelle). La tenue du 38^e congrès fédéral à La Rochelle en février a rassemblé plus de 800 participants, avec la participation d’une délégation du syndicat polonais « Solidarité ».

L’avenir ? Il se situe dans le contexte du changement du 10 mai, avec une action syndicale qui va se développer autour des Comités locaux à l’emploi, revendiqués depuis 1967 par la CFDT, les contrats de solidarité qui commencent à voir le jour, les droits nouveaux des travailleurs, la réduction du temps de travail et les négociations avec le patronat de la métallurgie. Le conseil fédéral aura (le 18) à se prononcer sur le protocole élaboré sur ces questions avec le patronat.