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Deux cents personnes, qui sont devenues trois cents et même davantage – par effet d’agglutination – ont manifesté leur solidarité envers la Pologne opprimée. La manifestation était organisée par les Unions CFDT, CFTC, CGT-FO et CGC, mais des éléments de la CGT s’y sont associés à titre individuel cependant que les partis politiques comme le PS et l’UDF étaient représentés et que la FEN décidait elle aussi d’apporter son soutien.

A l’issue d’un défilé effectué autour des Promenades sur fond de musique polonaise, les manifestants sont allés déposer à la sous-préfecture une motion demandant l’intervention du gouvernement « pour le retour des libertés civiles en Pologne ».

Au cours d’un meeting unitaire, M. G. Guérin de la CFDT, se faisant l’interprète de tous, avait déclaré : « Nous condamnons l’action militaire déclenchée par les autorités polonaises, l’arrestation de responsables syndicalistes authentiques, l’occupation par les forces militaires des locaux syndicaux, l’interdiction de fait de Solidarité, la mise en cause des libertés fondamentales des travailleurs et du peuple polonais ».

Des prises de position

La FEN de Châtellerault : Après avoir salué le processus engagé en août 80 et la volonté de trouver des solutions par la négociation, souhaite qu’en dehors de toute ingérence étrangère, une issue démocratique et pacifique soit trouvée
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La CFTC, quant à elle, met l’accent sur les deux exigences primordiales : la libération des militants de Solidarité et la défense des libertés syndicales en Pologne.
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