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La section CFDT de l’entreprise ISBA produisant des panneaux pour la construction de bâtiments préfabriqués analyse dans un document diffusé auprès du personnel les difficultés actuelles consécutives à l’annulation de commandes ainsi que nous avons déjà eu l’occasion de le relater.

Elle rappelle le chômage partiel que depuis septembre a effectué le personnel pour des périodes de durée variable au cours des quatre derniers mois.

En ce début d’année, la situation s’est encore aggravée puisqu’en janvier trois semaines de chômage partiel sont envisagées pour les deux tiers du personnel. La CFDT indique qu’au cours d’une réunion du comité central d’entreprise le 17 décembre, deux solutions avaient été proposées : fermeture de l’usine et reclassement chez SEV Marchal ou maintien des activités de l’usine en faisant appel aux pouvoirs publics.

C’est à cette dernière qui à sa satisfaction avait été retenue.

A ce propos, la CFDT rappelle qu’elle avait suggéré lors d’une réunion à la préfecture en octobre dernier sur les entreprises en difficultés, la constitution d’un groupe de travail comprenant les représentants d'ISBA et des pouvoirs publics pour procéder à des études de marché. La direction d’ISBA a donné son accord le 5 novembre en adressant une lettre à la préfecture dans laquelle elle se disait acquise « en principe d’une collaboration positive avec les pouvoirs publics et la direction départementale du travail visant à trouver des débouchés pour notre produit dans des conditions d’exploitations satisfaisantes ».

Cependant la CFDT constate que deux mois après l’accord de la direction, les pouvoirs publics n’ont toujours pas pris l’initiative d’organiser une première réunion de travail.

Elle regrette cette situation qui compromet l’avenir de l'entreprise et elle appelle les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités.