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« Des progrès sur le plan des intentions mais de nettes insuffisances en ce qui concerne les moyens accordés ».

C’est en substance l’appréciation portée par la CFDT et la CGT sur les travaux des deux réunions de concertations suscitées par la DDASS sur les créations de postes et la fixation des prix de journée dans les établissements sociaux gérés par les associations loi 1901 (établissements pour enfants et adultes handicapés ou inadaptés, maisons de retraite).

Concertation un peu tardive dans la mesure où les moyens accordés sont déjà arrêtés.

Ainsi pour les prix de journée, un relèvement autoritaire de 13,4 % (avec possibilité de « dérapage » de 2,7 % pour certains établissements) est jugé ne pas correspondre à la réalité, celle de retards accumulés par certains établissements et notamment des importants besoins des maisons de retraite.

Quant à l’attribution de dix-sept postes, si elle est un progrès par rapport à l’attitude gouvernementale passée, elle n’en permet pas moins qu’un saupoudrage très insuffisant alors que les besoins sont évalués à soixante-dix postes par les conseils d’administration des établissements et à plus d’une centaine par les syndicats.

Et il n’a pas été question, au cours des réunions, des dispositions à prendre suite à la réduction du temps de travail, ni du financement des postes de directeur adjoint accordés aux établissements.

Les syndicats CFDT et CGT sont bien décidés à agir en direction de la DDASS et des employeurs pour réclamer des moyens supplémentaires et la réalité des besoins du département seront également portés à la connaissance du ministère.