CGT

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Comme nous l’écrivions hier déjà, les modalités d’application des ordonnances sur la réduction du temps de travail, qui sont à négocier dans les entreprises, donnent lieu dans la région comme à travers toute la France, à des conflits parfois très durs. Leur nombre s’est encore accru hier et les difficultés n’épargnent pas le secteur public. Deux séries de problèmes se retrouvent partout : ceux qui tiennent aux « avantages acquis » inclus jusqu’ici dans le temps de travail payé (comme par exemple l’heure du repas ou des pauses) ou dans les congés payés et d’autre part la rémunération ou non de la 40^e heure hebdomadaire lorsqu’elle est supprimée...

Au plan départemental, les organisations syndicales CGT et CFDT dénoncent, dans des communiqués distincts, « les blocages du patronat qui n’accepte pas le changement et la légalité issus du vote du 10 mai ». La CGT, tout en relevant que des succès sont obtenus, souligne « les imprécisions et les aspects négatifs contenus dans le texte, contre lesquels nous alertions depuis des mois les travailleurs » et remet en cause au passage l’accord du 17 juillet dernier. La CFDT observe de son côté que les obstacles ne sont pas seulement le fait du patronat privé, mais que « certaines directives de la fonction publique » vont dans le même sens.

Toutes deux en tous cas se félicitent « de la réponse des salariés aux manœuvres patronales » et appellent l’ensemble des travailleurs « à se mettre à l’action et à développer les luttes pour la défense de leurs droits (CFDT), la CGT précisant « jusqu’à la grève ».

Les salariés sont invités « à tenir dans les entreprises et sur le temps de travail de vastes réunions d’information et exiger du patronat de véritables avancées sociales » (CGT), ou à « se renseigner dans les permanences CFDT sur les conditions d’application des ordonnances en signalant les anomalies... ».