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Au lendemain de la manifestation de l’encadrement à Paris, qui a rassemblé 10.000 personnes selon ses organisateurs, les cadres CFE-CGC de la Métallurgie de la Vienne ont réuni leur assemblée générale sous la présidence de M. François Polisset, et en présence de MM. Vladimir Risso, vice-président du syndicat de la Métallurgie et Michel Lambert, président de l’UD CGC.

Placée « sous le signe du réveil de l’encadrement de France », cette assemblée devait débattre « du rôle et de la participation de l'encadrement à la vie sociale et économique dans l’entreprise » et analyser le projet Auroux qui doit se mettre en place dans les deux ans.

La CFE-CGC veut que l’encadrement puisse « s’exprimer, avoir son mot à dire chaque fois que la situation et l’avenir de l’entreprise sont en cause, et jamais attendre l’irréparable »,

A ce sujet, l’accent a porté sur « la timidité avec laquelle les chefs d’entreprises hésitent à investir, sont peu confiants en l’avenir et de ce fait, risquent de mettre encore plus en péril l’emploi dans notre département. Auraient-ils tant de difficultés à s’adapter au changement ? », demande la CGC.

Les métallurgistes ont affirmé « le rôle social qui est le leur dans l’entreprise : placés entre les salariés ouvriers et les directions, ils entendent assumer pleinement leurs responsabilités indispensables à la bonne marche de l’économie. Ils sont prêts à tout mettre en œuvre pour faire entendre la voix du personnel d’encadrement dans les instances sociales et économiques du département, afin que régresse le chômage et que se déploie notre industrie, tout en recherchant le progrès social dans la concertation à tous les niveaux et avec tous les partenaires ».