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Deux axes prioritaires, actuellement, dans l’action revendicative du syndicat CGT du centre hospitalier spécialisé de la Vienne qui, le vendredi 5 mars, se traduira notamment par une journée d’action à caractère gréviste.

En premier lieu, la CGT demande que la direction de l’hôpital tienne compte de son planning, dans l’application des mesures de réduction du temps de travail (un jour de congé supplémentaire toutes les huit semaines), planning qui prend en compte l’aspiration des personnels, de se reposer plus fréquemment le dimanche et le mercredi.

D’autre part, la CGT demande la mise en œuvre d’une formation exceptionnelle sur cinq ans (au lieu de trois) de 150 élèves infirmiers psychiatriques, ceci pour rattraper le retard d’une décennie et répondre aux besoins que dégageront la réduction du temps de travail et les départs à la retraite au cours des prochaines années, mais aussi pour aller vers une amélioration de l’exercice de la psychiatrie.

Cette formation exceptionnelle, sur cinq ans reposerait sur l’alternance, c’est-à-dire qu’elle permettrait aux élèves infirmiers d’être directement opérationnels sur le terrain (par moitié) tout en bénéficiant d’un nombre d’heures de cours équivalent à celui de la formation classique.

Une telle mesure aboutirait aussi à l’emploi quasi-immédiat de 150 personnes :
- les candidats extérieurs au cours d'entrée ;
- le recrutement nécessaire pour remplacer les personnels non qualifiés de l’hôpital qui pourraient également concourir après une préparation (mise à niveau sur le temps de travail) demandée par la CGT.

A propos de ce recrutement, le syndicat suggère qu’il s’adresse essentiellement aux jeunes sortant des LEP avec un CAP « collectivités locales », une occasion de faire concorder formation et besoins locaux !