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1136418/02/1982CHATELLERAULT

L’UNION LOCALE CGT SE PENCHE SUR LES DIFFICULTÉS DE LA MJC

L'Union locale CGT, alertée par le syndicat des MJC de la Fédération de l’éducation et de la recherche et de la culture CGT (FERC-CGT) vient d’étudier le dossier concernant la situation des deux maisons châtelleraudaises : celle de la rue Rasseteau et de l’avenue Camille-Pagé, à la suite de la décision du conseil municipal de Cbâtellerault du 18 décembre dernier, de rompre le contrat passé entre la ville et la fédération régionale des MJC.

Nous avons d’ailleurs exposé les opinions de la municipalité et du conseil d’administration de la MJC à ce sujet. Pour sa part l’Union locale CGT a effectué le 1er février plusieurs démarches.

C’est ainsi qu’une délégation de l’Union locale et de la FERC-CGT a été reçue par le sous-préfet à qui elle a demandé, pour sauvegarder les postes de travail (trois directeurs) dans les deux MJC et d’intervenir auprès de l’État pour aider financièrement les associations, notamment pour la promotion du cinéma « Le Studio ».

Ce même jour, la même délégation a été reçue par Mme Abelin, maire, entourée de MM. Bergeon, chef de cabinet et Planche, secrétaire général.

La CGT indique que de cette entrevue, « il ressort que la ville ne donne aucune garantie pour le maintien des postes de travail dénoncés, non plus que des solutions concrètes permettant aux associations d’espérer un développement positif. La CGT demande fermement de poursuivre les négociations afin d’empêcher une mesure qui conduirait à terme à démanteler ces associations d’éducation populaire qui, depuis 1967, font leurs preuves dans la population châtelleraudaise.

« Actuellement les MJC de Châtellerault concernent plus de 1.500 adhérents et des milliers de participations d’usagers. Elles travaillent à la conquête d’un public populaire à leurs activités, à la réduction des inégalités dans le domaine social et culturel.

« C'est là que se développe l’apprentissage des responsabilités et de la vie démocratique.

« Est-ce en supprimant les postes de travail que ce projet d’éducation populaire pourra se mettre en œuvre et se développer favorablement vis-à-vis de la population ? C’est la question que pose la CGT en indiquant d’autre part que les MJC mettent en œuvre une politique d’animation avec le concours des comités d’entreprise, permettant à tous, travailleuses et travailleurs d’avoir accès aux spectacles et à la détente et elle cite à ce propos l’animation de fin d’année qui a rassemblé à chaque fois, en 1980 et 1981, plus de 15.000 personnes, sans aide de la ville.

« Enfin les MJC développent depuis quelques années une animation dans les communes limitrophes, en collaboration avec d’autres associations, sans aucune aide financière. La salle « Art et Essai » du Centre culturel châtelleraudais de la MJC est portée à « bout de bras » par des bénévoles depuis des années, sans aide.

« Faut-il là encore supprimer ce qui constitue une originalité culturelle dans la ville ? ».

Et la CGT de conclure en revendiquant « des moyens suffisants pour développer la culture et l’éducation populaire, parents pauvres dans la société d’aujourd’hui ».

 

 

le 24/10/2023 à 16:52

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

culture, emploi, municipalité, subvention

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