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Dans notre édition de samedi, nous avons fait état du vote intervenu aux établissements Aigle-Hutchinson vendredi matin : acceptation des propositions patronales au Centre administratif Hutchinson et rejet des mêmes propositions à l’usine de production Aigle-SNC.

A cet égard la CGT regrette le fractionnement du vote « alors que les travailleurs de base étaient pour une consultation globale ».

En ce qui concerne l’usine de fabrication, le litige concerne deux points sur lesquels la CGT entend axer son action :
- une revalorisation des salaires qui ne soit pas inférieure à 140 F par mois, à l’exemple de ce qui a été obtenu à Montargis, alors que le maximum concédé à Ingrandes n’est que de 120F ;
- la restitution d’un deuxième « pont » au lieu d’un seul jusqu’à présent.

La Fédération CGT de la Chimie fera une nouvelle démarche au ministère du Travail, dans l’espoir que l’État, de par sa participation au groupe CFR Total (35 %), pourra contribuer à une évolution de la situation.

La position de la CFDT

La CFDT, pour sa part, dénonçait vendredi soir une mesure qu’elle jugeait discriminatoire, relative au relèvement des salaires. En effet, seuls les employés non-grévistes qui ont repris le travail mercredi après avoir forcé l’entrée auraient reçu leur chèque de paie vendredi.

Les autres, qui ont repris le travail jeudi, ne le recevraient qu’au début de la semaine, en raison du retard apporté à leur établissement. D’autre part, la section CFDT (Aigle-SNC), tirant les conclusions du vote, insiste pour que de nouvelles négociations s’engagent sur la base des acquis de Châlette.