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Chez les agents hospitaliers, toujours en désaccord avec le Conseil d’administration sur l’application de la réduction du temps de travail, la journée d’hier a été marquée par une nouvelle grève préconisée par les trois organisations syndicales : FO, CGT et CFDT (qui appelaient d’ailleurs séparément à cette action). Mais loin de sceller un rapprochement entre elles, la grève d’hier semble au contraire avoir accentué les divergences, sans provoquer aucune évolution sur le fond du problème.

En effet, à l’issue de cette journée, Force Ouvrière a décidé de reconduire la grève pour aujourd’hui jeudi. La CGT, elle, suspend son action aujourd’hui mais appelle à nouveau à la grève demain vendredi. Tandis que la CFDT ne fera grève ni aujourd’hui ni demain.

La CGT a réuni hier matin une assemblée générale, et l’après-midi une délégation a été reçue par le médecin-inspecteur à la direction régionale des Affaires sanitaires et sociales (qui doit intervenir auprès du directeur départemental, les problèmes en cause n’étant pas de sa compétence). La CGT fera donc grève demain, jour de réunion du Comité technique paritaire, et convoque un rassemblement à 9 heures et une assemblée générale à 14 heures, à la Milétrie.

La CFDT, qui organisait hier après-midi une réunion-débat, n’a pas jugé utile d’engager une nouvelle action à l’occasion de la réunion du CTP : « S’agissant d’une instance uniquement consultative, ce serait engager l’action sur une voie de garage ». Par contre, constatant la « sous-information » d’un grand nombre d’agents, elle a décidé d’entreprendre une campagne d’explications et aussi de nouer des contacts avec d’autres hôpitaux.

Par ailleurs la CFDT nous informe qu’une délégation du conseil d’administration doit se rendre le 11 mars au ministère avec les syndicats. Pour elle, il est « hors de question » de faire partie de la même délégation que les employeurs...

Au CHSV aussi

Le syndicat CGT du Centre hospitalier spécialisé appelle à la grève ce vendredi 5 mars, pour « la création d’emplois et notamment l’embauche de 150 élèves infirmiers (es) pour combler tout de suite le déficit en personnel ; la réduction du temps de travail à 39 heures tout de suite et 38 heures cette année ; l’application des plannings permettant aux agents de bénéficier de plus de week-ends ; la revalorisation des salaires et notamment des plus bas ; la semaine supplémentaire de congés ».

Il y aura des réunions-débats de 9 h à 11 h et de 15 h à 17 h aux locaux syndicaux de la Milétrie et de Châlons.