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De nouvelles craintes se font jour pour le maintien de l’emploi au caravanes Tesserault (208 salariés à Chasseneuil-du-Poitou), où plusieurs alertes ont déjà été enregistrées dans un passé récent et qui ont dû avoir recours au chômage partiel. La direction a déposé à l’inspection du travail une demande de licenciement collectif portant sur 60 salariés. Toutefois, ce licenciement ne semble pas encore inéluctable, dans la mesure où le député, les pouvoirs publics et les milieux financiers étudient avec la direction une solution de remise à flot de l’entreprise.

Le directeur invoque un tassement considérable du marché français de la caravane (passé de 90.000 à 70.000 unités en deux ans). Il a « décroché » des marchés étrangers intéressants, mais voit en ce moment sa capacité de production considérablement diminuée par une sorte de « grève perlée », engagée pour obtenir une augmentation de salaire qu’il ne peut accorder.

Le syndicat CGT aborde le problème d’une autre façon et le présente comme un « chantage à l’emploi : acceptez des sacrifices, sinon c’est le chômage ! ». Il refuse les licenciements, estimant que « l’emploi comme la relance en général sont liés à la consommation, au pouvoir d’achat », et qu’il faut utiliser les moyens nouveaux que sont notamment les contrats de solidarité pour imposer ces solutions.