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Suite aux diverses informations auxquelles a donné lieu la situation des Ets De Prémonville et notamment au sujet de l’éventualité d’une reprise, Mme Erickson, PDG de l’entreprise en règlement judiciaire, nous prie de publier la mise au point suivante :

« Depuis l’occupation des locaux de l’usine par le personnel, le 23 décembre dernier, de nombreux communiqués émanant de la section CFDT de l’entreprise ont paru dans la presse ou ont été diffusés par FR3 Poitou-Charentes, les derniers en date du 2 mars.

« Il n’apparaît pas que cette publicité ait eu une quelconque efficacité à ce jour et il m’est impossible de rester plus longtemps silencieuse face aux contre-vérités qui apparaissent dans ces communiqués.

« II est faux que le syndic, M^e MARTIN, s’oppose, comme on vient de le publier, à la reprise de l’activité de l’entreprise. Je déments également les accusations répétées d’immobilisme de la part de l’actuelle direction et du syndic, et d’obstruction systématique à toute recherche d’une solution.

« Depuis le début décembre, ils ont fait des efforts constants, avec le concours diligent des plus hautes instances de la région et des ministères intéressés, et des démarches sont en cours dans plusieurs directions simultanément. J’en ai tenu le personnel au courant par des réunions et des correspondances d’ailleurs restées sans réponse.

« Ces démarches n’ont qu’un seul but : la reprise de l’activité avec le réembauchage le plus tôt possible, du maximum d’employés.

« Par contre, l’occupation prolongée de l’usine provoque chaque jour qui passe des annulations de commandes qui rendent de plus en plus difficiles les opérations de démarrage, surtout dans le contexte actuel de crise qui devrait inciter à la prudence et de ce fait le nombre de personnes pouvant être alors reprises va en diminuant également.

« II serait dommage qu’une volonté délibérée de quelques-uns s’oppose, par des pressions inadmissibles, au désir de beaucoup de reprendre le travail et défigure systématiquement l’action menée pour sauvegarder l’outil de travail ».

S. ERICKSON