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Dans la soirée de lundi, après l’annonce du Comité d’entreprise de 51 licenciements, une majorité des salariés du journal « Centre-Presse » s’est immédiatement mis en grève, et le quotidien n’est pas paru mardi matin.

Dans la journée d’hier, un vote du personnel a suivi une assemblée générale des grévistes et une réunion du personnel, au cours de laquelle le directeur a menacé de « fermer l’entreprise » en cas de poursuite du mouvement : la reprise du travail a été votée par 92 voix contre 63.

Une délégation s’est rendue à l’inspection du Travail et à la préfecture pour obtenir qu’un « plan social » soit mis en place en faveur des licenciés. Il reste aussi au Comité d’entreprise et surtout à l’inspection du Travail, à se prononcer sur ces licenciements, au nombre desquels figurent un délégué syndical, un suppléant au Comité d’entreprise et trois femmes enceintes. Et il semble que les syndicats CGT et CFDT n’aient pas renoncé à toute action pour s’opposer à cette mesure