CGT

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« La direction ne tient pas ses engagements. Cela n’a été contesté par personne. Les arguments avancés pour ne pas procéder à l’embauche : « carnet de commandes trop faible ou désir de ne pas connaître les situations déjà connues précédemment... Tout cela ne tient pas ! », déclare le comité de chômeurs CGT de chez Gallus qui croit au contraire le moment venu de procéder à une troisième vague d’embauches et s’explique ainsi :

« Nous rappelons qu’à l’origine de la réouverture, les trente-cinq personnes qui furent réembauchées ne devaient servir uniquement qu’à la relance de la société et non à la fabrication du matériel et que depuis quatre mois l’entreprise tourne avec un carnet de commandes de quinze équipements par mois, sans compter les marchés publics qui lui ont été attribués.

« Non seulement, le carnet de commandes est à notre avis suffisant pour une réembauche de vingt personnes, mais le prix de revient d’un équipement vendu actuellement est beaucoup moins élevé que par le passé du fait du rachat par la société du stock neuf fois moins cher qu’il ne valait, mais de plus payable sur trois ans sans intérêt et l’amputation de 10 % à 15 % des salaires.

« Prix de revient moins cher, salaires moins élevés : à qui profite l'opération ?

« Pas aux chômeurs ni à son comité qui lutte depuis quatre mois pour consolider l’entreprise par des marchés publics. Ce qu’elle obtient d’ailleurs ».