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- Situation catastrophique dans les petits hôpitaux
- Refus des 39 h sans moyens correspondant au CHS

A l’appel du groupement départemental « Santé » de Force Ouvrière qu’anime M. Mazeau, près de deux cents hospitaliers en grève s’étaient réunis hier, en début d’après-midi, à l’hôpital de Châlons avant de se rendre en cortège automobile à la préfecture et à la mairie de Poitiers, pour y exposer leurs revendications.

Déjà, dans la matinée, une délégation avait été reçue par M. Chamard, président du Conseil d’administration du Centre hospitalier spécialisé, et par M. Barré, directeur départemental des Affaires sanitaires et sociales.

Leur « ras le bol », les hospitaliers FO l’expliquent par la dégradation des conditions de travail, la régression des conditions matérielles, une concertation inefficace, la démagogie et la remise en cause d’avantages acquis.

Pour améliorer leurs conditions de travail, mais aussi pour résorber le chômage, ils demandent l’application intégrale des contrats de solidarité, 37 h 30 par semaine immédiatement et 35 heures dès 1983, ainsi que la mise en œuvre des départs anticipés à la retraite dans des conditions acceptables pour les agents intéressés.

Au cours des entrevues, M. Mazeau a tout particulièrement mis l’accent sur la situation catastrophique existant dans les plus petits établissements comme celui de Lusignan par exemple. D’autre part, compte tenu des conditions de travail existantes, les hospitaliers FO du CHSV ont indiqué qu’ils ne pouvaient accepter l’application des 39 heures sans de nouveaux effectifs.

Photo : Les participants à l’assemblée générale