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Une délégation du bureau de l’UD-CGT a été reçue par le préfet de la Vienne, à qui elle a remis le programme d’action adopté au récent congrès départemental. L’entretien a permis de « faire le point de la situation économique, sociale et politique ».

La CGT a souligné que depuis un an « des avancées importantes ont modifié le paysage, en particulier concernant l’emploi avec des embauches nouvelles ces derniers mois ».

Mais elle a réitéré sa volonté de « critiquer de façon constructive les insuffisances et dénoncer les erreurs » et dans cet esprit, l’accent a été mis sur les difficultés que connaissent actuellement certaines entreprises.

Le préfet a déclaré qu’il « s’occupait avec fermeté de la situation de ces entreprises, afin que soient trouvées des solutions positives permettant de sauver l’emploi ».

La délégation a également dénoncé « la volonté du patronat de freiner la mise en place des comités locaux de l’emploi, et le refus de signer des contrats de solidarité (une quinzaine seulement pour 150 emplois) ».

Pour « impulser » la conclusion de tels contrats, le préfet a rencontré ou écrit, aux chefs d’entreprises, et donné des recommandations aux sous-préfets.

Concernant les droits nouveaux des salariés, la CGT a fait état « d’atteintes aux droits et libertés » notamment dans les établissements de santé et considéré « qu’il faut aller plus vite et plus concrètement ». Elle a insisté pour que « du temps et des moyens nouveaux » soient donnés aux travailleurs, pour que 90 % du génie civil de la centrale de Civaux aille bien aux entreprises locales, et qu’un accord intervienne sur ce projet entre le conseil régional et EDF.