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La CFDT vient d’adresser à Mme Abelin, maire de Châtellerault, une lettre ouverte au sujet des MJC. Elle affirme son attachement à un principe : le respect de la vie associative et, partant de là, elle s’en prend à la décision municipale de ne pas renouveler le contrat avec la fédération des MJC.

Sur un plan pratique, elle tient en substance le raisonnement suivant : « le conseil d’administration Rasseteau laissant vacant de février à décembre 1982 un poste de directeur a permis de réaliser une économie permettant de résorber le déficit et donc de stopper la dérive financière qui préoccupait la municipalité ». En 1983, elle suggère que l’on repasse contrat avec la Fédération MJC et que l’on utilise encore l’économie réalisée sur le troisième poste en 1982, pour doter les deux MJC de subventions de fonctionnement.

Pensant avoir esquissé ainsi une solution valable pour l’une et l’autre partie, la CFDT souhaite que « les MJC lancent une vaste concertation en direction des forces vives de la ville et des cantons et de leurs populations, afin de dégager plus précisément les besoins de celles-ci.

Cette concertation devrait permettre aux assemblées générales des MJC et à leurs conseils d’administration souverains de définir sur des bases solides, les priorités et l’action à mener compte tenu des moyens financiers dont elles disposeraient ».