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Le syndicat CGT des retraités de la manufacture dans un communiqué, réfute les arguments développés par M. J.-P. Abelin dans notre édition du 27 mai exprimant sa position face aux conséquences du décret du 29 janvier, modifiant le calcul des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État.

M. J.-P. Abelin indiquait que cette mesure aggravait la baisse des pensions de tous les ouvriers de la manufacture d’armes de Châtellerault et s’élevait à la fois contre le manque de concertation et contre la diminution de ces pensions qui sont en contradiction complète avec les propos du gouvernement qui déclare vouloir améliorer les retraites.

A ce propos, le syndicat CGT déclare notamment que contrairement aux allégations de M. Abelin, les retraités actuels de la MAC n’ont pas subi la baisse de 5,5 % de leur retraite et pension par suite de l’application du décret de janvier réduisant le nombre d’heures à prendre en considération pour le calcul des retraites de 2.076 heures à 1.960 heures.

La valeur du point a été révisée en conséquence et augmentée de 4,25 % à compter du 1^er avril 1982, en application du rétablissement de leurs décrets salariaux de 1951 et 1967, cette dernière décision ayant été prise par le gouvernement de gauche.