1153025/06/1982MONTMORILLON
On nous communique :
« Analysant les propositions de la CGT, le comité d’entreprise de l’usine Ranger est amené à faire les remarques suivantes :
« Les délégués du comité considérant qu’aucun plan de redressement financier ne leur a été présenté, restent sur leurs positions antérieurement et clairement définies. Ils constatent en particulier que les propositions des responsables syndicaux ne débouchent sur aucune solution.
« Il est, disent-ils encore, préférable d’accepter un chômage partiel plutôt que de courir le risque d’un chômage total.
« Par ailleurs, l’encadré qui figure au recto attire cette remarque de la part des mêmes observateurs : « Comment peut-on encore parler de grands trusts industriels et de leur pillage sous un gouvernement de gauche ». Les auteurs du tract indiquent en effet que « les travailleurs ne doivent ni aujourd’hui ni demain, faire les frais de la politique de pillage menée par les grands trusts industriels ».
« Pour répondre à la seconde proposition, on dira que, s’il est vrai que l’outil de travail existe tout comme la possibilité de commercialisation de la production, on n’entrevoit nulle part une proposition qui solutionnerait la question du financement, et c’est la plus importante, car les conditions de reprise passent par la livraison des fournitures sous réserve d’en acquitter la facture.
« On conclura en ajoutant que jusqu’alors, ni la CGT, ni le gouvernement n’ont pu présenter un projet laissant entrevoir un règlement de cette situation.
« Mercredi, une vingtaine d’employés de chez « Ranger » Montmorillon ont achevé un travail qui permettra la livraison d’une commande. Jusqu’à mardi inclus, certains ouvriers de « la Trute » ont pu travailler au vernissage, mais là aussi le produit est épuisé et le chômage technique était total hier ».
le 13/11/2023 à 14:45
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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