1153126/06/1982VIENNE
La CGT affirme que « le sabotage des laiteries de Poitou-Charentes est programmé par les responsables de coopératives et les organismes agricoles bancaires (exemple : on refuse des commandes à Sèvres-et-Belle alors qu’on peut les satisfaire) ». Elle estime que 600 emplois sont menacés en Deux-Sèvres par la fermeture de 14 des 17 coopératives existantes. Et que dans la Vienne, le retrait de la laiterie de Gençay du groupe UPL risque d’avoir de graves conséquences sur l’emploi ».
La CGT condamne ces perspectives au plan social parce que « la durée du travail est supérieure à 41 heures dans la plupart des coopératives, où on ne veut pas discuter des contrats de solidarité » ; au plan économique parce que « la restructuration des entreprises va augmenter les frais de ramassage et altérer la qualité du lait.
Elle demande « le maintien et la modernisation de toutes les coopératives existantes, la mise en œuvre d’une structure régionale de commercialisation permettant la pleine utilisation des produits régionaux, la réduction du temps de travail sans diminution de salaire et l’augmentation des salaires dans l’agriculture, qui sont plus bas en Poitou-Charentes que dans les départements et régions avoisinantes.
le 13/11/2023 à 14:50
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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