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Hier après-midi, M. Esgleas, ancien directeur et le Comité d’entreprise avaient invité le personnel de Ranger à une réunion d’information.

Beaucoup de questions tournèrent autour des 5 % sur les salaires que les adhérents de la coopérative ouvrière devront verser pendant 3 ans si cette solution est retenue.

M. Esgleas précisa que cet apport personnel serait compensé par la politique salariale : « cela ne coûtera rien » lança-t-il à plusieurs reprises. Les responsables soulignèrent également que les pouvoirs publics n’avaient aucun reproche de fond à formuler au plan SCOP qui s’appuie sur un schéma financier prévisionnel pour les 3 ans à venir.

« Si la SCOP n’est pas en place en septembre, ajouta M. Esgleas, chaque mois qui passera obligera à reprendre 150 personnes en moins ».

L’ancien directeur, appuyé par le délégué régional des SCOP encouragea les salariés à faire savoir très fort qu’ils voulaient de la coopérative ouvrière. Il répéta que c’était à eux de décider. Sans cela, commenta-t-il en substance, la deuxième solution (reprise par la société Lafat d’Aurillac soutenue par le groupe Michelin) sera imposée avec son cortège de licenciements.

On va donc discuter aujourd’hui dans l’usine des méthodes d’action, alors qu’est attendu 4 jours avant les vacances, le versement des congés payés.

M^e Laffont à Montmorillon

M^e Laffont, administrateur judiciaire, tiendra une réunion extraordinaire devant le Comité d’entreprise à Montmorillon, le vendredi 30 juillet. A l’ordre du jour, le projet de reprise industrielle.