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En désaccord avec les thèses développées par le comité d’entreprise, un groupe de cadres, agents de maîtrise, employés et ouvriers de la SA Ranger émet, dans un communiqué, les plus grandes réserves sur le réalisme de la solution SCOP « élaborée de toutes pièces par M. Germain Esgleas, ancien dirigeant de l’entreprise ».

Leur conclusion est la suivante :

« Alors qu’il semble que tous les experts des différents ministères s’entendent pour dire que le « plan Michelin » peut assurer un bon redémarrage de l’entreprise et sauver sept cents emplois, nous pensons que le comité d’entreprise, les syndicats CGT et CFDT eux seuls, qui ont eu une attitude très raisonnable et une analyse très objective des faits et des chiffres, s’allient pour essayer de minimiser les licenciements et, éventuellement contraindre les pouvoirs publics à trouver des solutions de recyclage et de reclassement pour le personnel qui, malheureusement, devra payer de son emploi, la gestion de l’ancien président-directeur général ».