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A l’unité de fabrication de la SIM à Chauvigny où, tôt dans la matinée, étaient parvenues des précisions sur le déroulement de la reprise du travail à Montmorillon, l’ouverture officielle des ateliers avait été reportée à 14 heures, de façon à permettre à l’administrateur judiciaire, M. Stackler, d’être présent.

Devant l’ensemble du personnel – y compris ceux qui depuis vendredi avaient commencé à recevoir des lettres de licenciement - M. Catani, collaborateur de M^e Laffont, s’est placé dans l’hypothèse de la solution industrielle, n’évoquant au passage la SCOP que comme une éventualité sans avenir.

« Nous avons obtenu du repreneur un délai d’une semaine. Ce n’est donc que le lundi 6 septembre que le travail reprendra effectivement avec une nouvelle direction. En regardant la situation en face il est évident que nous n’avons plus suffisamment de trésorerie pour continuer à assurer de la gestion-direction, c’est-à-dire faire face sans aide financière extérieure à la fois aux approvisionnements et à la paie. En ce qui concerne les licenciements, nous allons essayer de voir encore une fois ce qui peut être fait en faveur des cas sociaux, mais de toutes façons, la semaine qui commence servira de transition entre l’ancienne société et la nouvelle.

« Pour nous, l’usine est ouverte même si aucune fabrication n’est en route.

« Cependant tout reste subordonné aux décisions qui seront prises cet après-midi à la préfecture avec la participation de tous les partenaires concernés ».