CGT

Se connecter

La situation n’a guère évolué chez Ranger où ce qui était présenté comme une échéance impérative s’est transformée lundi en un nouveau délai d’une semaine.

Ainsi qu’il fallait s’y attendre, la réunion improvisée à la préfecture, avec une quarantaine de partenaires rassemblés à la hâte, ne pouvait déboucher sur quelque chose de concret. Les représentants de l’administration judiciaire et les « repreneurs » n’ont pu que répéter la préférence des pouvoirs publics pour la solution industrielle ayant le soutien des banques. Chacun est donc reparti sans rien n’y avoir appris et en mettant ses derniers espoirs dans une autre confrontation à la préfecture, le vendredi 3 septembre à 10 heures.

Le comité d’entreprise, pour sa part, dans un communiqué qui nous a été remis hier, refuse à nouveau le démantèlement de Ranger et les 380 licenciements qui en seront la première conséquence ; « Il attend la réponse des propositions concrètes qu’il a faites et demande aux personnels de rester plus que jamais solidaires et unis afin que leur solution soit prise en considération et que l’ensemble de ses éléments positifs soient pris en compte.