CGT

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Dans une lettre dépourvue d’aménité adressée dès hier après-midi au commissaire de la République, au nom de l’Union départementale, M. Francis Martin, secrétaire général, écrit : « Nous estimons qu’il aurait été possible dans la négociation ouverte ce matin sous votre responsabilité, de parvenir à des résultats corrects, or ce n'est pas le cas ».

Puis le message se poursuit avec les dispositions de la CGT : « Le climat qui règne cet après-midi à Montmorillon n’est pas bon. En ce qui nous concerne, nous ferons tout, une fois encore, pour éviter que le mécontentement, voire la colère de certains salariés ne soient dévoyés par ceux qui spéculent sur le désordre, la désorganisation de l’industrie locale, le chômage et la détresse qui s’ensuivent.

« Nous gardons notre sang froid, mais aussi nos propositions pour que l’action syndicale ; l’intervention sociale dépassent largement les solutions limitées issues des débats de ce matin et qui sont loin, très loin même, de faire l’unanimité.

« … Nous considérons qu’il est toujours possible de rattraper l’ensemble de ces insuffisances et de corriger les erreurs politiques qui les ont, commandées ».