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La CGT qui souligne avoir négocié et obtenu « seule » la réembauche de 40 salariés et le maintien des acquis chez Ranger et à la SIM-Chauvigny, estime aujourd’hui « qu’il ne faut pas laisser le patron passer à la contre-offensive, mais passer un autre braquet pour assurer l’avenir de l’emploi et de l’entreprise ».

« … Aucune étude sérieuse n’a été faite garantissant des perspectives. Le patron a demandé les pleins pouvoirs jusqu’après les salons de janvier 1983. Pourquoi ? Nous avons la quasi-certitude que la direction n’a pas renoncé à ses objectifs de démantèlement de l’unité Ranger-SIM. Un projet de restructuration auquel s’adjoindrait éventuellement l’usine d’Herqueville pourrait intervenir, avec nouvelle répartition des activités et des emplois entre les établissements du groupe... ». La CGT saisit les autorités compétentes pour qu’aucune de ces mesures ne soit prise.

Elle appelle les salariés à la vigilance, demande une information suivie du comité d’entreprise, une préparation sérieuse des salons et un échéancier pour les travailleurs qui restent à réembaucher.