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Mercredi après-midi, aux Meubles de Lussac, le comité d’entreprise et le délégué CGT du personnel, avaient demandé aux salariés de se réunir.

Deux responsables de la confédération de la coopérative ouvrière vinrent expliquer aux 156 travailleurs présents (sur un effectif de 186) les modalités de mise en place et de fonctionnement d’une société de ce type. Dans le cas où aucune solution industrielle ne serait trouvée (on ne connaissait pas hier soir les résultats de la dernière entrevue du CIRI) certains dans l’entreprise lussacoise envisagent en effet une SCOP d’environ cent cinquante personnes avec un capital de quatre à cinq millions de francs.

Les partants devraient miser au départ un demi mois plus 4 % de leur salaire sur l’année.

Le personnel présent fut invité à voter et se retrouver totalement divisé : 50 % pour une coopérative, 50 % contre. Tandis que les opposants quittaient la salle, les autres continuaient de discuter. Devant l’indécision que laissait planer ce vote, il fut décidé d’attendre des nouvelles des deux repreneurs industriels, Roll et la SABDEC. Si rien n’aboutit rapidement on reprendra éventuellement le projet SCOP. Une dernière bouée de sauvetage en quelque sorte...