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1164414/10/1982CHATELLERAULT

DE PRÉMONVILLE TOUJOURS DANS L’ATTENTE D’UNE REPRISE

Dans un communiqué, la section syndicale CFDT de De Prémonville (outils tranchants) fermée depuis dix mois fait le point de la situation après une réunion qui s’est tenue lundi dernier 11 octobre à la sous-préfecture entre les responsables syndicaux représentant les travailleurs et le PDG des Forges d’Anor qui, depuis le mois d’août, étudiait la possibilité d’une reprise de l’établissement châtelleraudais.

Cette réunion revêtait pour les travailleurs de De Prémonville, une importance capitale et c’est pourquoi avec la CFDT au cours des derniers jours, ils avaient tout mis en œuvre pour qu’une réponse positive soit donnée.

Hélas, indiquent-ils, une fois de plus après l’échec de la solution Manurhin, c’est une réponse négative dans l’immédiat qui leur a été fournie par les Forges d’Anor.

En effet, les Forges d’Anor ont fait savoir que pour l’instant toutes les conditions de reprise n’étaient pas réunies malgré des aspects positifs (renommée de De Prémonville, souplesse de fabrication, qualification des ouvriers).

L’étude de cette reprise continue, mais les représentants des Forges d’Anor ont précisé qu’une réponse ne serait pas donnée avant décembre et que dans le cas où elle serait positive, le redémarrage ne se ferait qu’avec une huitaine de personnes au maximum. L’élément mis en avant pour expliquer ces positions est la faiblesse des commandes.

Les travailleurs et la CFDT s’indignent qu’après dix mois de lutte pour faire repartir leur outil de travail et l’échec de dernière minute de la solution Manurhin, l’on puisse annoncer aujourd’hui de telles solutions.

Ils indiquent qu’ils ont toujours fait preuve dans cette affaire du sens des responsabilités et que pour eux, cela ne semble pas être le cas tant du repreneur que des pouvoirs publics.

Ils précisent qu’au cours de leur assemblée générale de mardi, ils ont décidé de poursuivre l’occupation des locaux en demandant que dans les jours qui viennent une solution concrète et responsables soit mise sur pied, s’appuyant en cela sur les déclarations du directeur du cabinet de Mme Cresson indiquant lors de l’échec de la solution Manurhin que si celle des Forges d’Anor n’aboutissait pas, il mettrait tout en œuvre avec l’aide du ministère de l’Industrie pour trouver un repreneur.

En concluant, ils avertissent les pouvoirs publics que cette affaire qui dure depuis dix mois sans qu’à aucun moment des éléments positifs aient pu être présentés doit très rapidement trouver une solution négociée.

 

 

le 14/11/2023 à 16:53

Source : La Nouvelle République du Centre Ouest

métallurgie, fermeture, licenciement, occupation, reprise

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