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La Direction et le Conseil d’administration s’étant engagés à poursuivre les négociations, les personnels en grève depuis huit jours et la CFDT de l’Institut régional des jeunes sourds (avenue de la Libération), ont décidé la reprise du travail hier vendredi. Ils tiennent toutefois à « dénoncer les manœuvres des membres de la direction… qui ont tenté de diviser le personnel et la décision de lock-out prise par le conseil d’administration qui, plutôt que d’entamer les négociations, a pris une grave responsabilité vis-à-vis des salariés ».

...Mais un mouvement en gestation à l’Institut Jacques-Trivas

Mécontentement également à l’Institut Jacques-Trivas (Foyer de jeunes filles, rue des Feuillants) et pour des raisons analogues : le personnel éducatif et la CFDT y réclament des effectifs supplémentaires et n’apprécient pas que le Conseil d’administration ait « seulement accepté d’intégrer au budget prévisionnel 83 les demandes de création de poste concernant le personnel de nuit ».

Ils considèrent que trois postes d’éducateurs sont nécessaires pour le nouveau projet éducatif, ainsi qu’au moins deux postes de surveillantes de nuit. L’institut fonctionne avec « un éducateur pour douze adolescentes, sans aucun temps de liaison, sans aucun temps de doublure et une seule surveillante de nuit à plein temps, d’où l’obligation pour l’éducateur d’assurer un travail de nuit non éducatif, soit une présence de 8 h 30 pour 3 heures payées ». La section CFDT estime qu’il est « nécessaire de s’organiser pour décider de l’action à conduire ».