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Après la décision du Conseil général de séparer les deux sections du Centre départemental de l’enfance – foyer de l’enfance et pouponnière – le syndicat départemental CFDT santé-sociaux proteste énergiquement, dans une lettre adressée au président Monory.

Le syndicat conteste cette décision à la fois sur le fond que sur la forme. Sur le fond, parce qu’elle « revient sur le projet de réunification du centre, dont les objectifs principaux étaient l’amélioration de la prise en charge pédagogique des enfants et l’harmonisation de la gestion des deux structures – objectifs susceptibles d’entraîner d’ailleurs une réduction des coûts -. La CFDT explique pourquoi la décision du Conseil général aura des incidences financières, en même temps que des conséquences pour le personnel.

Et contestation tout aussi vigoureuse sur la forme d’une décision qualifiée d’arbitraire. La CFDT s’interroge en effet sur la validité d’une décision arrêtée « en marge des dispositions légales », puisqu’un décret stipule notamment que « le comité technique paritaire doit être obligatoirement saisi sur toute question intéressant l’organisation du fonctionnement des services ». Le syndicat interroge : « Que signifie donc ce manque de concertation à tous les niveaux et cette incohérence, puisque ni le personnel du Centre départemental de l’enfance (qui a appris la décision par la presse), ni son directeur, ni le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales, ni les instances réglementaires de concertation n’ont été consultés et alors même que les trois conseillers généraux siégeant à la commission de surveillance du CDE – et donc partisans du projet d’unification – ont voté (sur quel rapport ?- un projet contradictoire et illégal ? ».