CGT

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Les membres de la 112^e section se sont réunis en assemblée générale le 27 mai 1906, à la Bourse du Travail, sous la présidence du confrère Bourreau.

Après la lecture des procès-verbaux qui sont adoptés à l’unanimité, il est procédé à l’élection d’un membre de la Commission de contrôle, en remplacement du confrère Martin, parti de Poitiers. Le confrère Bonniffet est désigné pour ces fonctions. Nous sommes heureux de voir ce confrère dévoué au bureau où il avait occupé, à la satisfaction de tous, les fonctions de secrétaire que des circonstances l’avaient forcé d’abandonner.

Après une discussion sur la façon de payer l’impôt de grève imposé par le Comité central, l’assemblée se rallie à la proposition du camarade Martin ainsi conçue :

« La caisse de la section avancera les sommes nécessaires et une cotisation mensuelle supplémentaire sera imposée à tous les membres jusqu’au remboursement intégral ».

Conformément aux décisions prises antérieurement, la Commission exécutive assistée des secrétaire et secrétaire-adjoint devra procéder à la réfection des statuts.

Quelques camarades font observer que certains patrons n’observent pas strictement les engagements pris pour la journée de neuf heures. De la discussion il est ressorti que ces infractions proviennent d’une mauvaise interprétation et qu’à peine y aura-t-il besoin de le signaler au syndicat des maîtres-imprimeurs pour aplanir ces petites difficultés.

La propagande faite par la section et les différents qui se sont produits ont provoqué la constitution définitive du syndicat féminin du Livre qui, jusqu’ici, se bornait à une maison. Ce syndicat compte aujourd’hui, près de cent membres.

Un syndicat des ouvriers et ouvrières du papier est également formé et compte un très grand nombre d’adhérents.

En fin de séance, le camarade Fouquet donne lecture des comptes du trimestre qui sont approuvés à mains levées.

Au sujet de la note parue dans La Typographie au sujet du placement, le camarade délégué au placement a écrit au groupe régional de Limoges et il ne lui a pas été répondu.

Adresser la correspondance au confrère Jobard, 1, rue de l’Éperon.