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Vendredi dernier, la Fédération Générale Agro-alimentaire CFDT de la Vienne a poursuivi activement la préparation des prochaines élections professionnelles (prud’hommes et Chambre d’agriculture) et s’est prononcée sur les états généraux du développement agricole.

En effet, l’évolution de l’agriculture et des structures de développement ne doit pas être du seul ressort des agriculteurs. Les exploitants sont de moins en moins nombreux, et l’agriculture n’est pas le seul moteur du progrès en régions rurales. De plus, il y a une diversité extrême au sein de la profession agricole.

C'est pourquoi les organisations de salariés doivent intervenir dans l’orientation des actions de développement. La FGA-CFDT de la Vienne remarque une nouvelle fois que les salariés agricoles ont été oubliés dans les débats des petites régions, et elle tient à insister sur les trois points suivants : le premier objectif de ces états généraux doit être de maintenir le maximum d’emplois. Il est vital de limiter l’exode rural, plus rapide dans la Vienne qu’en moyenne nationale, en raison de l’orientation vers les grandes cultures. Cette perte d’emplois touche surtout les salariés agricoles, aussi ne devons-nous pas raisonner qu’en terme d’installations d’agriculteurs. Des formules sont à trouver pour créer des emplois salariés à la production, moins coûteux pour la collectivité que les aides actuelles à l’agriculture.

Dans ce débat sur l’orientation de l’agriculture, les organisations de salariés sont les seuls partenaires qui peuvent représenter l’intérêt des consommateurs, qu’il s’agisse de la qualité des produits alimentaires mis sur le marché ou du maintien de l’espace rural. Enfin, les agents de développement sont particulièrement concernés par l’évolution des organismes employeurs et des tâches qui leur seront demandés. La FGA-CFDT demande que les transformations des structures et du financement du développement conduisent à une unification progressive des multiples organismes, seule solution pour garantir les conditions de travail et la sécurité de l’emploi.

Leurs tâches doivent privilégier les actions collectives, et la formation de tous les travailleurs agricoles. Une partie du « temps technicien » devrait être consacrée à élargir le nombre de travailleurs touchés par le développement.