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Dans le cadre d’une campagne nationale de sensibilisation des élus locaux, la section CFDT du personnel de la Chambre de métiers a pris ces jours-ci, l’initiative d’un certain nombre de démarches, qui constituent le premier volet d’une action appelée à se poursuivre dans les prochaines semaines.

Elle porte sur « les promesses qui avaient été faites d’intégrer les centres de formation d’apprentis dans un grand service rénové de l’Éducation partant du constat que les Chambres de métiers sont des organismes publics, financés par des fonds publics, qui devraient être au service du public et non du seul patronat ».

Les apprentis, rappelle la CFDT « dépendent du pouvoir presque absolu du patronat, au mépris des lois de 1971 », d’où : « aucun contrôle réel de la formation ni des conditions de travail dans l’entreprise et pour les personnels des CFA, diversité des statuts et de conditions de travail et droit syndical réduit à sa plus simple expression ».

En attendant l’intégration réclamée, la CFDT demande une circulaire sur le droit syndical, la mise sous statut de l’ensemble des personnels avec mise à jour de ce statut et une révision des conventions « permettant un contrôle sérieux de la gestion pédagogique et financière des CFA par l’ensemble des partenaires sociaux ».