1178106/01/1983CHATELLERAULT
A propos de la suppression de 40 emplois dans l’entreprise Fenwick à Cenon, suite à sa reprise par un groupe bulgare, le syndic.at CCT de Fenwick communique :
« Pour la CGT, le procédé d’informer la presse sans que les organisations syndicales de même que le comité d’établissement ou le comité d’entreprise ne soient consultés, ce n’est pas le respect des droits de salariés et de leurs organisations, surtout que le communiqué de presse provient du ministère de l’Agriculture. Pour la CGT nous pensions qu’une solution à la française aurait été le mieux pour notre entreprise et pour la France, au dire du Président de la République produisons français et restons français, qu’en est-il ?
A la CGT nous ne sommes pas hostiles à un groupe étranger si les revendications des salariés sont respectées.
Pas question dans l’état actuel d’accepter un seul licenciement quelle que soit la solution du moindre mal, d’ailleurs plus de 5.000 travailleurs dans le Châtelleraudais sont au chômage.
Pour l’établissement de Cenon nous ne sommes pas en mesure en ce moment de faire face aux commandes par un manque d’effectif.
Qu’en sera-t-il avec des travailleurs en moins ?...
Pour la CGT il est aussi regrettable que le ministère de l’Industrie n’ait pas pris en compte les propositions de la CGT émises au sein du groupe Fenwick ». (Ces propositions comprennent 10 points, notamment : la protection du marché français et que Fenwick investisse en équipements productifs).
« Les manœuvres de la direction de vouloir restructurer la production du chariot élévateur en procédant à des licenciements depuis 1976 n’ont rien réglé mais ont conduit le groupe Manutention à la faillite due à une politique de profit et l’exportation de capitaux à l’étranger ».
le 28/11/2023 à 14:24
Source : La Nouvelle République du Centre Ouest
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