CGT

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Nous avons présenté la semaine dernière les positions des listes candidates dans le collège des chefs d’exploitation et celui des anciens exploitants. On trouvera ci-dessous des déclarations des organisations syndicales qui présentent des listes chez les salariés des exploitations ou des groupements professionnels (coopératives, crédit, organismes sociaux, etc.). La CFDT et la CGT sont présentes dans le collège des salariés des exploitations et celui des salariés des groupements, FO dans ce dernier seulement.

FGA – CFDT : une agriculture pour l’emploi

La FGA-CFDT, « que les élections prud'homales ont confirmé comme syndicat le plus représentatif de l’agro-alimentaire, considère qu’avec plus de 10.000 salariés dans la Vienne (production, transformation, services), l’agriculture ne doit plus être l’affaire des seuls exploitants. Elle se félicite de la présentation améliorée des salariés (9 au lieu de 4) mais elle demeure inférieure à leur poids dans la branche.

« La présence d’élus CFDT leur permettra d’interpeller les responsables professionnels et les pouvoirs publics sur les revendications des salariés, qu’il s’agisse des rémunérations et conditions de travail (en particulier à la production et à la transformation), ou de l’unification progressive des multiples organismes, avec redéfinition de leurs tâches.

« Mais la FGA-CFDT entend aussi influencer les décisions et avis qui engagent l’avenir de l’agriculture. On parle beaucoup d’accroître le nombre d’installations de jeunes agriculteurs : le problème ne se pose pas seulement en nombre d’exploitants, mais en termes d’emplois car l’exode rural touche plus nettement les salariés agricoles. Or, le maintien ou la création d’un emploi salarié pourrait être nettement moins coûteux pour la collectivité que les aides actuelles à l’installation d’un jeune agriculteur.

« Cette priorité pour l’emploi conduit la CFDT à dépasser une vision strictement agricole du secteur, et proposer une évolution vers des chambres agro-alimentaires.

C’est pourquoi nous demanderons une meilleure coordination des acteurs aux différents niveaux de la filière, par la mise en place d’un « Observatoire économique agro-alimentaire » en Poitou-Charentes.

« Il s’agit de définir une autre politique agricole qui oriente la production vers des secteurs plus favorables à l’emploi, qui privilégie la transformation et la valorisation sur place, et qui réoriente les actions de développement à l’intention de tous les travailleurs de l’agriculture ».