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Le représentant CFDT des salariés des caves à champignons de la Vienne informe ceux-ci qu’un accord est intervenu avec le syndicat employeur, sur les salaires des deux premiers trimestres 1983 : augmentation de 2 % au 1^er janvier qui donne :

Coefficient 100 : SMIC ; 105 : 20,21 F ; 110 : 20,84 F ; 115 : 21,45 F ; 127 : 22,50 F ; 160 : 26,76 F. Une nouvelle augmentation de 2 % interviendra au 1^er avril. Il n’a pas été possible d’obtenir un accord pour le reste de l'année, les patrons « jouant la prudence ».

Constatant que certains coefficients sont rattrapés, voire dépassés par le SMIC, la CFDT affiche « un profond mécontentement » et s’élève contre des écarts de salaires de plus de 1,50 F de l’heure par rapport à des départements voisins. Elle invite les salariés à surveiller leur feuille de paie, certains employeurs n’appliquant les accords qu’avec retard.

La CFDT juge insuffisants les résultats des commissions paritaires où elle déplore une attitude « autoritaire et intransigeante » du patronat. Dans les négociations sur la durée du travail et la mensualisation « qui n’avancent qu’à petits pas », elle entend obtenir les meilleurs résultats possibles alors que « les employeurs se chargent de vider de leur contenu la plupart des articles de la convention ».