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Le 1^er février prochain, les personnels administratifs, techniques, ouvriers et de service du ministère de l’Éducation nationale cesseront le travail vingt-quatre heures à l’appel du Syndicat général CGT des personnels de l’Éducation nationale (SGPEN-CGT) de l’Académie de Poitiers.

Le mouvement va se traduire par une perturbation du fonctionnement des services d’administration, de gestion, de laboratoire, de restauration et d’entretien, notamment dans les établissements du second degré particulièrement affectés par l’insuffisance des effectifs et de crédits.

Le SGPEN-CGT de l’Académie explique :

« Cette situation difficile est pour l’essentiel due aux carences notoires en tous domaines, laissées par le pouvoir de droite. Les personnels qui soutiennent les objectifs de justice sociale et de lutte contre les inégalités du gouvernement de gauche, constatent que les augmentations budgétaires et salariales de 1982 et 1983 ne permettent toujours pas de faire face aux besoins des établissements et services, d’améliorer leurs conditions de vie et de travail.

« 110.000 agents, 3.000 pour l’Académie de Poitiers sont encore astreints à quarante-deux heures hebdomadaires, les réductions intervenues n’ont pas été suivies des créations compensatrices d’emplois.

« Le salaire moyen de milliers d’agents s’inscrit dans une fourchette de 3.800 à 4.000 F mensuels. Le pouvoir d’achat n’est pas maintenu.

« Les suppléances des personnels en congés de maladie restent aléatoires.

« La concertation, malgré les directives ministérielles et rectorales, est localement souvent inexistante ou sans effet.

« Les créations d’emplois compensent à peine des transferts et des suppressions d’emplois antérieurs et ne correspondent pas aux besoins, aux tâches nouvelles.

« Les crédits ne permettent pas encore l’équilibre des budgets.

« Le renouveau du système éducatif, relever la qualité du service public passe par l’obtention de moyens nouveaux, de meilleures conditions de vie et de travail pour des personnels dont les tâches contribuent à de bonnes études, à un bon enseignement ».